BEAM Prévoyance

Assurance et prévoyance sports extrêmes et dangereux

Attention ! Certains sports sont dangereux et relèvent des risques « aggravés ».

Assurance sport extrême

Attention aux sports dangereux constituant, pour la Société d’assurances, des risques dits « aggravés », comme l’escalade, le ski hors pistes, l’ULM, le quad, la plongée en-dessous de 35/40 mètres, la haute montagne, les vacances dans des zones de conflits et j’en passe. Il peut y avoir surprime, exclusion ou refus de garantie. La moto provoque une surprime dans un contrat, pas dans l’autre.

 

Signaler fidèlement vos activités sportives au début de l’assurance et en cours d’adhésion.

Assurance sport extreme

Vous êtes sportif et / ou pratiquez des activités sportives dites à risque. Contactez les services de notre bureau d’étude afin de comprendre dans le détails vos couvertures d’assurance

Déclarer les sports que vous pratiquez

Vous ne le savez peut-être pas, mais tous les sports ne sont pas égaux en matière de contrat d’assurances et de prévoyance. Ainsi, pour vous permettre de savoir où vous mettez les pieds et surtout pour vous ‘assurer’ que le contrat que vous allez, ou avez déjà, signé couvre le sport que vous pratiquez, vous devez absolument en parler à votre conseiller.

Nous avons écrit ce texte afin de vous sensibiliser à ce sujet qui n’est pas du tout anodin.

Ainsi, à l’adhésion d’un contrat de prévoyance, il est vital de déclarer les sports pratiqués ou envisagés, car les risques ne sont pas les mêmes que dans la vie courante.

Ne voyez pas, dans cette déclaration, une sorte d’inquisition mesquine de la part des assureurs mais tout simplement la volonté de soupeser, au plus juste, les risques encourus pour les arrêts temporaires, les invalidités professionnelles et, hélas, le décès.

Certains sports sont garantis normalement, comme le ski sur pistes, la randonnée pédestre (pas en haute montagne : réf. plus bas), la natation, mais d’autres sports sont carrément exclus ou garantis moyennant une surprime (généralement sans commune mesure avec le risque encouru).

À titre indicatif, vous trouverez, ci-après, une brochette de sports classés dans les 3 catégories : COUVERTS – EXCLUS ou SURPRIMES.

 

Sports et activités de loisirs couverts sans majoration des cotisations

Faites du sport ! C’est bon pour la santé, cela vous garde en forme, vous permet d’évacuer le mauvais stress ainsi que les toxines que le quotidien vous impose.

La pratique régulière d’un sport est vivement recommandée et bonne pour votre organisme. Qu’il s’agisse d’un footing matinal ou de séances de cardio en salle, la pratique d’un sport vous maintient à un poids et à un niveau de forme optimal. Dans cet optique, les sports suivants sont couverts par nos contrats :

  • Gymnastique, natation golf, danse, pétanque, cyclisme athlétisme, tennis de table, jeu de paume, pelote basque, haltérophilie, body building, culturisme, squash, tennis, yoga.
  • Randonnées pédestres, trekkings à moins de 3.500 m d’altitude.
  • Ski sur pistes à moins de 3.500 m d’altitude.
  • Randonnées équestres, manèges.
  • Avirons, canoë, kayak, joutes nautiques, chars à voile, hors bords, planches à voile, skis nautiques, surf en groupe, waterpolo, yachting jusqu’à 20 milles d’un abri côtier.
  • Plongées sans brevet avec bouteille jusqu’à moins 20 mètres, plongées avec brevet jusqu’à moins 40 m, plongées libres en apnée jusqu’à moins 20 m et en groupe.
  • Football, baseball handball, volleyball, basketball.
  • Escrime (épée, fleuret, sabre), Kiodo, Tai Chi Chuan, Aïkido.

D’aucun vous diront qu’ils pratiquent la danse acrobatique ou encore la gymnastique au sol, et vous l’aurez compris, comme de nombreux autres sports et activités de loisirs, ils sont couverts. Dans le doute, n’hésitez pas à questionner votre conseiller BEAM.

Sports extrêmes et dangereux exclus

Comme dans tout dans la vie, le sport c’est bien, mais il y a un mais… La pratique d’un sport ne doit pas vous mettre en danger, ni mettre en péril votre intégrité physique, et certaines pratiques sportives, jugées trop dangereuses, et ce sont les statistiques qui parlent, ne peuvent pas être prises en charge par nos contrats d’assurance. Ces pratiques ou sports sont :

  • La participation à certaines compétitions sportives de niveau national ou international ou à leurs essais, à des tentatives de records, des rallyes sportifs ou à des raids.
  • La pratique du Quad.
  • Expéditions en haute montagne hors d’Europe, alpinisme sans guide ou randonnées à ski sans guide, escalade sans sécurité, cascades gelées, ski extrême, bobsleigh.
  • Delta Plane, parapente, parachute ascensionnel, saut à parachute à ouverture retardée, ULM, voltige aérienne, pilotage d’hélicoptère, convoyage aérien.
  • Plongée en solitaire, plongée de nuit sans moniteur, plongée avec scaphandre autonome sans brevet (au-delà de 20 mètres) avec brevet (au-delà de 40 m).
  • Spéléologie solitaire ou avec plongée.
  • Navigation à plus de 100 milles d’un abri côtier, ski nautique de vitesse, bateau offshore.
  • Saut à l’élastique, boxe thaïlandaise, skeleton, canyoning sans guide.

Si vous pratiquez l’un de ces sports, veuillez en parler avec votre conseiller BEAM qui vous expliquera pourquoi il n’est pas pris en charge, ou dans certains cas, dans quelle mesure et sous quelles pratiques, il peut l’être.

 

 

Sports dangereux couverts moyennant majoration des cotisations ou exclusion selon le choix de l’assuré

Cette rubrique reprend tout autre sport, y compris les baptêmes et découvertes d’un sport de loisirs.

N.B. Cette liste n’est pas et ne peut être exhaustive de tous les sports pratiqués ou praticables à un moment donné. En cas de doute, se renseigner auprès de la société qui vous assure en Indemnités Journalièresen Rente d’invalidité et en décès.

Si vous êtes garanti(e) sans majoration de cotisations, il est important de demander une attestation de garantie, pour les 3 garanties, à votre société de prévoyance.

Attention : vous pouvez avoir une majoration différente en capital-décès qu’en Indemnités Journalières et qu’en Rente d’Invalidité ou être seulement assuré(e) pour le capital-décès : les sociétés d’assurances ont des statistiques que nous n’avons pas.

Assurance sport dangereux

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Sports extrêmes : Statistiques d’accidents fatals de notre association BEAM

Au fil des années, nous avons eu à déplorer des accidents mortels dus à des sports ou des pratiques à hauts risques. Vous devez prendre conscience des risques que vous prenez. L’association BEAM a ainsi déploré le décès de :

  • 3 personnes qui circulaient en moto,
  • 2 personnes qui pratiquaient l’ULM,
  • 2 personnes, (un couple marié), escalade en parois,
  • 2 personnes, (un couple marié), amateurs de voile et disparus en Atlantique. Leurs corps ont été retrouvés seulement un mois après.
  • Nous ne vous ferons pas le décompte des multiples accidents, dus à des sports dangereux, qui ont cloué au lit, certains avec des séquelles irréversibles, de trop nombreux adhérents au fil des années passées.

Que d’émotions quand on connaît les personnes personnellement depuis longtemps !

Accidents sports dangereux et Exonération des cotisations

Si vous êtes en arrêt de travail pendant 4 ou 6 mois et que vous devez payer vos cotisations, la surprise sera particulièrement désagréable ! Aussi, la garantie « Exonération des cotisations » est faite, justement, pour alléger votre budget dans ce moment difficile. En effet, l’exonération des cotisations est liée au service des Indemnités Journalières et de la Rente d’Invalidité.

  • Exonération totale en cas de service des Indemnités journalières totales et/ou de la Rente d’Invalidité totale.
  • Exonération partielle en cas de service des Indemnités Journalières partielles et/ou de la Rente d’Invalidité Dans ce dernier cas, le taux d’exonération est égal au taux de la prestation.
  • Si la garantie « capital-décès» est souscrite seule, il n’y a pas d’exonération de la cotisation.

 

Cette façon de rembourser l’assuré accidenté ou malade paraît logique et rigoureuse, c’est pour cela que nous l’avons choisie. Inutile de dire que nous ne l’avons pas rencontrée souvent au cours de nos études comparatives (prés de 2.000 dossiers). En effet, d’autres compagnies proposent de nombreuses manières de pratiquer cette garantie, depuis la franchise de 3 mois, en passant par l’absence de garantie en Rente d’Invalidité partielle ou de donner une somme forfaitaire à l’assuré malade, somme qui représente environ la cotisation vers 30 ou 40 ans mais qui n’est plus du tout à la hauteur des cotisations de 55 ou 60 ans. Et pourtant, le représentant de la société de prévoyance peut affirmer au libéral sans sourciller : ‘Vous avez la garantie « exonération des cotisations »’.

Notre conseil expert est qu’il vaut mieux vérifier !

Les sports extrêmes : Excitation, audace et danger

L’adrénaline, l’excitation, l’audace et le danger, sont les mots clés associés aux sports extrêmes. Ces activités audacieuses nécessitent un niveau de compétence, de courage et souvent une dose d’inconscience élevés, et sont souvent associées à un haut niveau de risque.

Du parachutisme à l’escalade libre, ces pratiques sportives repoussent les limites des capacités humaines et de la maitrise de soi, autant physique que psychique. Mais le grand frisson s’accompagne de grands risques qui fait de ces sports extrêmes les pratiques sportives les plus dangereux de la planète.

Aussi grisantes et passionnantes que soient ces expériences, elles peuvent aussi entraîner des blessures graves, voire des accidents mortels.

 

Risques associés aux sports dangereux

Pratiquer des sports dangereux comporte des risques inhérents qui vont bien au-delà des blessures physiques. Ces activités peuvent également avoir des conséquences psychologiques importantes. La peur, l’anxiété et le stress peuvent tous jouer un rôle dans la performance d’un sportif extrême, et une mauvaise gestion de ces émotions peut avoir des conséquences désastreuses.

En outre, il existe également des risques financiers. Les équipements nécessaires à la pratique de ces sports peuvent coûter cher, et les blessures peuvent entraîner des frais médicaux élevés. De plus, en cas d’accident grave, le pratiquant peut se retrouver en invalidité physique, permanente ou temporaire, le rendant inapte à travailler.

 

Les principaux sports extrêmes parmi les plus dangereux

1. La Highline

La highline est une discipline sportive qui consiste à marcher en équilibre sur une sangle tendue entre deux points en hauteur. Il s’agit d’un sport extrême qui nécessite une concentration intense et une excellente condition physique. Bien que ce sport soit généralement pratiqué avec des mesures de sécurité, certains aventuriers audacieux, et certainement inconscient ou en besoin vital d’adrénaline à haute dose, le pratiquent sans aucune protection, augmentant ainsi le niveau de risque. Aussi appelée slackline, lorsque la discipline ne se fait pas en hauteur, la highline se pratique à plusieurs dizaines de mètres de haut, le fil est suspendu dans le vide entre deux point distants et les apprentis funambules avancent comme en apesanteur pour rejoindre l’autre rive. Une parfaite maitrise de soi, de ses capacités et de ses limites est nécessaire pour pratiquer ce sport extrême.

2. L’escalade

L’escalade est un sport extrême qui exige énormément de force physique et mentale. Les grimpeurs doivent faire face à des conditions météorologiques imprévisibles, à des terrains difficiles et à la menace constante de chutes mortelles. Il est conseillé de ne jamais partir seul en excursion et d’éviter le hors-piste. L’escalade, lorsqu’elle est pratiquée régulièrement est sans conteste un sport parmi les plus complets. Il vous impose une discipline quasi militaire tant au niveau de votre alimentation que du maintien de votre bonne forme physique. L’escalade vous oblige à puiser dans vos moindres ressources toute la force nécessaire pour trouver les appuis les plus improbables afin de pouvoir avancer sur des parois verticales aux pièges multiples. Les grimpeurs ont une résilience face à la douleur et à l’effort parmi les plus sollicitées, et les accidents, lorsque le sport n’est pas pratiqué, comme il se doit dans un encadrement sécurisé en fait l’un des sports les plus dangereux qui soient.

3. Le Base Jump

Le base jump est l’un des sports les plus extrêmes et les plus dangereux. Il consiste à sauter d’un point fixe élevé avec un parachute. Le saut peut être effectué à partir de diverses structures, comme des bâtiments, des antennes, des ponts et des falaises. Le base jump est un sport extrême qui nécessite un entraînement intensif et une préparation méticuleuse. Les conséquences d’une chute peuvent être fatales.

Peu de gens pratiquent le base jump (aussi appelé ‘saut extrême’), et pour beaucoup, il s’agit davantage d’une chute libre de l’extrême que d’un saut en parachute.

Lorsque le saut est effectué à une certaine hauteur, la vitesse du base jumper augmente progressivement sous l’effet de l’apesanteur pour se stabiliser autour de 200 km/h. Tout l’art de se sport est de se laisser griser, et tout oublier (comme les interrogés l’expliquent) tout en gardant une complète maitrise du temps et de l’espace. En effet, le parachute ‘spécial jump-base’ qu’ils déploient , le plus tard possible doit avoir le temps de s’ouvrir complètement et de se stabiliser avant qu’ils ne se posent au sol.

Le risque est extrême et les statistiques le prouvent. En effet, les chiffres montrent que le base-jump induit 43 fois plus d’accidents graves et mortels que le parachutisme classique (saut d’un avion), et le nombre de décès en fait le sport extrême le plus dangereux au monde, avec près de 1.7% de décès chaque année (en moyenne 1 base-jumper sur 60 meurt chaque année).

4. Le Kayak, canyoning, rafting

Le kayak, le canyoning et le rafting peuvent sembler des sports paisibles et aux risques contrôlés, mais il peuvent rapidement devenir dangereux, surtout lorsqu’ils sont pratiqués dans des eaux tumultueuses ou sur des rivières avec des rapides. Les kayakistes peuvent être renversés par des vagues, se cogner contre des rochers ou être pris dans des courants forts.

En effet, le kayak de rivière, dès lors que le courant est fort et le parcours escarpé et rocheux est considéré comme un sport extrême. Les dangers sont multiples et comme tous les sports extrêmes, il est fortement déconseillé de le pratiquer en solitaire. Le kayak est sujet à de nombreux aléas aussi imprévisibles que naturels tels que les courants, les rochers, les obstacles (branchages, déchets, barrages, …), la météo, et les risques sont :

  • Le coincement, lorsque le kayak se retourne et que vous vous retrouvez en position coincée la tête en bas,
  • La noyade, que ce soit suite à un coincement de votre kayak ou d’un choc qui vous aura fait perdre connaissance, les risques de noyade sont très importants. Certains mouvements peuvent rapidement vous désorienter et vous risquez la noyade.
  • Les chocs et blessures diverses sont légion en kayak, canyoning ou rafting. En eau vive, lorsque les rapides sont déchainés tout l’exercice est de rester dans le courant tout en évitant les obstacles qui se présentent. Les risques de chutes et de chocs sont très importants, avec de surcroit de forts risques de déchirure ligamentaires au niveau des membres inférieures.
  • L’hypothermie, on en parle peu, mais le risque d’hypothermie en kayak, que ce soit en rivière ou en mer, est très important. Le phénomène est physiologique, en effet, notre organisme perd 24 fois rapidement sa chaleur corporelle en milieu humide qu’au sec en plein air, et même si en plein effort on a les muscles chauds, une station statique ou une position inconfortable immergée peut rapidement induire une hypothermie sévère. En situation d’hypothermie, le vent et la pluie peuvent aggraver la situation, et en 5 minutes au plus dans une eau à 5, 6° elle peut devenir irréversible et vous devez connaitre les signes de l’hypothermie et prendre les mesures qui s’imposent.

7. L’Apnée

L’apnée est un sport qui demande une grande maîtrise de soi, mais qui comporte aussi de nombreux risques. Les plongeurs en apnée doivent retenir leur respiration sous l’eau aussi longtemps que possible, ce qui peut entraîner une privation d’oxygène, des évanouissements et même la noyade.

Les apnéistes ne se contentent pas de retenir leur respiration la tête plongée dans leur baignoire, ce serait trop simple… Outre le fait de rester en apnée de longues minutes, ils plongent à des profondeurs marines pour établir des records de temps et de profondeur.

L’apnée ne doit jamais être réalisée en solitaire. Les risques sont trop nombreux et les aléas ne dépendent pas seulement de votre pleine conscience, de votre résilience ou de votre résistance à retenir votre respiration. Le principe de l’apnée est de se détendre, de s’immobiliser pour réduire au minimum les mouvements et efforts musculaires pour ne pas accentuer le manque d’oxygène lié à l’arrêt de la respiration. En position statique, en pleine mer, outre les risques de barotraumatisme lié à une variation de pression lors de plongées profondes, les risques sont l’hypothermie, mais également les risques de piqûre, de morsures ou de brûlures d’animaux marins. Enfin, un manque d’oxygène prolongé peut entrainer un évanouissement, ce qui pour un apnéiste solitaire entrainera irrémédiablement son décès.

Les sports les plus dangereux

Nous n’avons pas détaillé tous les sports dangereux, mais parmi eux, nous aurions pu vous citer le pilotage d’ULM, le parapente, certains sports de combat extrême, le bobsleigh, l’alpinisme hors-piste, le ski et VTT de montagne hors-pistes, les sports mécaniques de compétition… Il n’est pas possible de tous les citer car tout sport, poussé à l’extrême peut entrainer la mort.

 

Vous comprendrez aisément pourquoi ces pratiques sportives ne peuvent pas être couvertes par des contrats de prévoyance.

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